« Il n'y avait plus un grain de sable de libre sur la plage de Socoa, je n'ai jamais vu autant de monde », témoigne un membre du comité. Pourtant, la buvette n'est pas prise d'assaut. Et pour cause, la plupart des fêtards avaient pris leurs propres bouteilles avec eux. Visiblement, les mélanges sont détonants. La musique a beau s'arrêter à 2 heures du matin, beaucoup de jeunes jouent les prolongations sur la plage. Et certains s'occupent comme ils peuvent : bagarres, tags, jets de bouteilles en verre, sauts sur le toit des voitures, etc.
La responsable de la cabane située près de l'Untxin est même obligée de repousser des individus qui tentent de fracturer la porte. Celle du club de plage a décidé de porter plainte suite à de nombreuses dégradations.
Les agents municipaux ont passé la journée de mercredi à nettoyer la plage. Certains bateaux du port ont été dégradés. Dans la nuit de mardi à mercredi, les pompiers ont dû intervenir à huit reprises pour des blessures ou des comas éthyliques. «
Heureusement qu'il n'y a pas eu de grosses blessures. Le pire a été évité », souffle le président du comité des fêtes Jojo Aramburu. Même s'il y avait pas mal de monde aux fêtes de Socoa, en mai dernier, personne ne s'attendait à voir débarquer une foule si dense, le soir du 14 juillet. « La surprise a été totale. » « Pour continuer ce bal les prochaines années, il faudrait la présence d'agents de sécurité privés. Or, nous ne voulons pas organiser un événement de cette ampleur », répète le comité des fêtes qui organisait la sixième édition du 14 juillet. Et la dernière. Le bal du 15 août est également annulé.